Résurgences

Le titre de l’œuvre fait référence à la réapparition, à la réminiscence de matériaux musicaux déjà explorés sous d’autres aspects dans des œuvres antérieures. La pièce se concentre autour de cette idée :

Entre les lignes, il y a le point et la surface.

Sans être une transposition directe de la peinture à la musique – qui aurait un intérêt musical relativement limité – , cette pièce s’inspire des réflexions menées par Paul Klee et Vassily Kandinsky dans leurs ouvrages respectifs : Théorie de l’art moderne – Point et ligne sur plan.
Des lignes verticales se projettent sous forme d’harmonies jouées en homorythmie, tandis que d’autres, horizontales, envahissent le discours et se déclinent en de multiples relations. Cette accumulation de lignes et de points génère des surfaces plus ou moins dynamiques, articulant toute la pièce autour d’un aller-retour entre ces trois dimensions : point, ligne, surface.
Les théories exposées par P. Klee et V. Kandinsky se sont avérées de précieuses sources de réflexion et de questionnement quant à la problématique de la perception de l’espace et du temps.