Suite

folgegedrilltsondernfolge beginnendnie irgendwohast doch Du selbstgedrillt doch Du selbstwahnsinnigheillos bleibendschwindelaus dem Lebenwahnsinnig wirklichfolge die ganze Zeitfolge die ganze Zeitgedrillt auf Papiergedrillt auf Papierwegsprechen Dingewegbleibend (Des mots du poème „original“ de Katharina Höcker)« Ce sont des mots dans lesquels quelqu’un a laissé s’écouler énormément de temps comme un distillat. Le seul terme ‘sillonné’ (gedrillt) est très puissant et contient une multitude de strates !’ explique Juliane Klein à propos de son choix du poème « original » de Katharina Höcker. Juliane Klein y a laissé se déverser son savoir de la forme et du sens de la suite baroque. L’ouverture trouve son modèle chez les classiques français et on peut découvrir des sons typiques d’une suite de Haendel. Sur le plan musical, sa question principale était « que puis-je gagner en m’appuyant sur une forme riche de tradition, quelle solution n’aurais-je jamais élaborée sans cette trame ? »