Signes/Oubli...

A parcourir les labyrinthes instaurés par les signes, celui qui s'y risque ne peut que perdre davantage. L'accumulation de ces signes que notre avidité nous incité à imaginer, nous amène à constater que nous sommes les explorateurs - Orphée d'une identité en fait indéchiffrable. Il est souhaitable d'instaurer un langage "pluriels" à partir d'éléments apparemment disparates. Une œuvre cohérente, viable peut prendre forme en cette hétérogénéité au point que l'absence d'un seul de ces éléments originels puisse changer complètement l'écoute d'une symphonie. Ce qui peut prouver que l'œuvre est cohérente car, en fait, tous ces éléments n'existent que es uns par rapport aux autres. Le labyrinthe s'installe dans l'horizon de la fixité de la mouvance. L'architecture sonore, rêvée, où l'on passe de l'écriture morphe à l'écriture amorphe et vice versa, où l'un supplé soudain l'autre... musique où les effets stroboscopiques jouent sur des qualités de temps, d'écriture (de signes) totalement hétérogènes. Aux généralisations hâtives que, de toutes parts , on veut nous faire admettre comme vérités (??), nous substituons un "relativisme de réalités". Il est souhaitable que nos fantasmes s'affrontent et se démultiplient en tous sens.